Réflexions sur la réunion du 2 juillet 2015 portant sur les conseils de quartiers

 

C’est avec un réel plaisir que j’ai retrouvé de nombreux Biotois qui sont venus assister à cette rencontre festive. Il y avait d’ailleurs des musiciens qui centralisaient l’attention sur la liaison sociale folklorique. Il ne s’agissait donc pas d’une action structurée sur l’information de la population concernant la problématique du développement socio-économique de la commune. A moins que la gouvernance nous propose une Démocratie participative folklorique?  Ceci est une possibilité que l’on rencontre dans des créations plus larges comme les Conseils de Développement et de Proximité tel que celui de la Métropole de Nice. La population qui a d’autres préoccupations plus proches de se dégager de l’exploitation clairement défini par le Marxisme, oublie de façon paradoxale que l’opium moderne n’est plus seulement religieux.

En conclusion nous ne savons toujours pas ce que deviennent  les autres Conseils de Quartiers et surtout quels sont leurs besoins. Non pas “leurs idées” comme cela nous a été proposé lors de la création des Conseils de Quartier, mais leurs besoins. En effet il n’y rien de plus préconçue et antisociale qu’une idée concernant un choix qui n’a pas été largement débattu entre les tenants et la représentation. Les besoins ne sont pas forcément pris en compte dans des programmes et la réponse par une idée n’a rien de pragmatique pour verser dans le réactionnaire.
Je suis d’avis de mettre enfin la Démocratie Participative en musique. Celle de l’aménagement du territoire, espace qui appartient au peuple et que lui est prêt à partager. Ce qui n’a pas l’air d’être le cas de ceux qui détiennent les informations nécessaires aux bons choix.

Christian Dental