A Biot, Le bateau coule et les associations écopent dans une coque trouée

A Biot, Le bateau coule et les associations écopent dans une coque trouée

La première « grande » manifestation portée par la municipalité actuelle a été Pignon sur Rue, en partenariat avec l’association Karwan. Pour les personnes qui s’en souviennent, Pignon sur Rue était un événement sur le thème des arts du cirque et de la rue. Au-delà de sa fréquentation « très importante pour une première » cette manifestation n’a pas été reprogrammée pour cette année. 5.500 visiteurs sur 3 jours, ce qui fait un peu moins de 2.000 personnes en moyenne. Contre 50.000 visiteurs pour les Templiers.

En mars la rue Saint Sébastien a été animée par le Biotifulday. Organisée sous l’impulsion d’une association en faveur des sinistrés du 3 octobre 2015. La municipalité n’est donc pas intervenue dans la mise en place et le dynamisme de cette journée. Dans le numéro du printemps 2016 de Biot Infos, Madame le Maire parle dans son édito de son « ambition culturelle » avec les Heures Musicales de Biot, encore organisée, rappelons le, par une association.

Nous voyons à travers ces quelques exemples, que la cohérence politique pour redynamiser la ville n’est en fait qu’impulsée par le panel actif des associations biotoises. 124 jours d’animations Madame le Maire ? Mais combien de jours sont animés par la municipalité ?

Du 29 avril au 1er mai les Souffleurs d’Avenir s’installent pour une 2ème édition. Une plus grosse ampleur mais un calque de la manifestation Biot Nature et Environnement façonnée par la précédente municipalité. Sans surprise, cette manifestation prend une connotation politique avec le mouvement écolo Alternatiba 06. On peut se poser la question s’il y a bien une vision culturelle ?

Et demain ?

On nous a parlé de « 4 grandes manifestations » étalées sur l’année pour dynamiser la Ville de Biot. Mais encore ? Quelles sont-elles ? Biot ne se distingue pas aux niveaux touristique et culturel comme les villes alentours. Cannes est au cinéma ce que Menton est au citron ou encore Antibes Juan les Pins est au Jazz. La stratégie événementielle n’est en cohérence avec rien d’autre que l’organisation actuelle de la municipalité, inerte et sans objectif. L’adjointe à la culture a vite jeté l’éponge et même les employés municipaux quittent cette désorganisation. À l’image de la responsable culturelle et événementielle arrivée 1 an et demi plus tôt et démissionnaire. Mais ne vous en faites pas ! Madame le Maire va arranger cela, on trouvera bien une association pour l’aider dans cette rude tâche (À bon entendeur …).

Ondine