Pas sur le parking des Bâchettes, il est en travaux et il reste peu de places. Pas non plus sur le parking de Bagneux où l’on s’enlise à la moindre pluie. Pas de bon augure avant la saison estivale.


Les conseillers municipaux d’opposition de Biot boycottent le premier coup de pioche de l’extension du parking des Bâchettes.

Le projet des Bâchettes se devait d’être exemplaire en matière de protection et de prévention des risques après les inondations du 3 octobre 2015. Il n’en est rien.

Madame Debras et son équipe ont choisi d’officialiser le lancement de travaux alors que le préfet des Alpes-Maritimes, saisi par les associations et l’opposition, impose de refaire un nouveau projet de protection hydraulique.

Le représentant de l’état exige en effet le redimensionnement du bassin de rétention conforme à une crue centennale et non trentennale comme prévu dans le projet.

Nous ne cautionnons pas cet amateurisme et cette désinvolture, dans un secteur endeuillé. Rappelons que trois victimes ont péri dans le vallon des Combes, en contrebas du village et que pour cela, madame Debras est mise en examen pour homicide involontaire par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité et de prudence.

Comment peut-on prétendre protéger les habitants et les entreprises du vallon des Combes classée en zone d’aléas forts inondations avec un bassin de rétention largement sous dimensionné ?

Pour l’heure, il n’y a toujours pas de nouveau projet, toujours pas de nouvelle étude.

C’est à se demander ce qui a été retenu des leçons du passé…

Nous souhaitons pour notre part que Madame Debras prennent en compte la totalité des bassins versants et la crue de référence du 3 octobre 2015 dans les prochaines notes de calcul de sécurisation hydraulique.

Nous avons besoin de parkings, les commerçants les attendent, les Biotois en demandent. Mais pas au mépris de la sécurité.

Jean Pierre Dermit, Sylvie Santagata, Nicole Pradelli, Guillaume Fortune, Melissa Farinelli, Martine Aufeuvre, Philippe Prevost


La vérité sur l’augmentation de votre facture d’eau !

Le prix du mètre cube d’eau a augmenté. Et pas un peu, 9 centimes d’euro, rien de moins. Cette décision a été votée par la majorité municipale le 2 mars 2017 avec une prise d’effet au 1 juillet 2017.  Ce n’est jamais une bonne nouvelle d’autant que la redevance d’assainissement avait elle aussi gonflé en 2014 de 20 centimes d’euros par m3 consommé. A l’heure où les communes renégocient les contrats pour revoir les prix à la baisse, Biot se distingue, une fois de plus, par une gestion pour le moins discutable. Madame Debras a utilisé plusieurs subterfuges pour essayer de faire passer la pilule.

Voici la genèse de l’histoire.
Sa première idée nous a été présentée en conseil municipal du 8 décembre 2016. Ce jour là, nous est annoncé un projet de 422 000 euros sur 5 ans baptisé «Economisons l’eau» , par le biais d’une convention avec l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse. En clair, il faut dépasser les objectifs fixés à Véolia dans la recherche de fuites dans le cadre de la délégation de service public d’eau potable. Mais la démonstration comptable, bien peu convaincante, a contraint Madame Debras à retirer la délibération et revoir sa copie.

Et du coup, elle a eu une deuxième idée  :  comme elle avait décidé de faire financer ce programme (par les contribuables) coûte que coûte, elle a fait voter l’augmentation du m3 d’eau lors du conseil municipal du 2 mars 2017 en prétextant un plan de travaux sur le réseau d’eau potable de 150 000 euros HT par an.
On ne parle plus alors du programme « Economisons l’eau ».

Quelle ne fut pas notre surprise de le voir réapparaître à la fin de l’année dernière (la troisième et dernière idée de Madame Debras …). Ainsi, le 7 décembre 2017, voici donc le retour du fameux programme «Economisons l’eau» sur la table des conseillers municipaux, avec quel ne fut pas notre étonnement, un programme de renouvellement du réseau d’eau, amputé de 180.000 euros d’investissements.  Oublié, le quartier St-Julien, oubliée aussi l’opération télésurveillance des fuites, fini le renouvellement de certains branchements….

Vous aurez compris la conclusion : le programme “Economisons l’eau” aura été financé par l’augmentation du prix de l’eau avec un tour de passe passe sur les investissements. Tant pis pour nous. 

Sans doute eut-il été plus judicieux d’attendre le transfert de cette compétence à la Casa. Il aura lieu dans deux ans, le 1er janvier 2020.

 


Les agents de la ville de Biot en risques psychosociaux ?

Il est toujours délicat de mettre en avant un courrier qui n’est pas signé, et qui est arrivé par voie postale dans ma boîte aux lettres.

Cependant cette fois-ci, tout laisse à penser que cette lettre émane de certains salariés de la ville de Biot et c’est un véritable SOS qu’ils lancent.

Ils mettent en avant un immense malaise et “des pratiques managériales incohérentes et inhumaines voire même illégales” qui feraient  peser des risques psychosociaux.

C’est le deuxième courrier de cette nature qui est porté à ma connaissance, et il est également adressé aux représentants de l’Etat, le préfet et sous-préfet, au président du tribunal administratif, à Christian Estrosi et à Nice Matin.

Je vous laisse le découvrir, en espérant que la médecine du travail, le centre de gestion de la fonction publique des Alpes Maritimes, le CHSCT et les syndicats s’empareront de ce sujet.

Jean Pierre Dermit et l’équipe « Restons forts pour Biot »

Les agents de la ville de Biot en risques psychosociaux ?


LES SANS VOITURE

On pourrait croire que le fait de ne pas posséder de voiture dans le village soit hautement apprécié par la municipalité qui s’embourbe dans les problèmes de parking.

Eh bien non, c’est tout le contraire : elle s’évertue à rendre la vie impossible à ceux qui ont fait ce choix.

Vous souhaitez vous débarrasser de vos ordures : de nombreuses poubelles jalonnent la rue Saint Sébastien mais sont réservées aux seuls commerçants : à vous d’en trouver une à cent lieues de votre domicile.

Vous attendez une livraison : les bornes à l’entrée du village sont levées au moment du passage du livreur qui repart avec votre commande : à vous de vous débrouiller pour le récupérer au diable Vauvert.

Vous attendez un colis postal : la Poste installée en Mairie ne le récupère plus : à vous de vous rendre au rond-point des Brucs à Sophia pour le récupérer, comment?

Vous êtes dans l’obligation de vous rendre en mairie annexe, la mairie principale n’assurant pas tous les services : la ligne 7 ne passe plus par l’arrêt Biot Village.

Vous souhaitez participer aux voyages organisés de longue date par le CCAS : la Mairie refuse d’organiser ce genre d’activité : pourquoi ? Sa responsabilité ? Elle ne voit aucun inconvénient en revanche à envoyer les anciens en des endroits à forte concentration de population susceptibles d’attentats comme la fête du Citron de Menton.

Vous souhaitez participer à quelques sorties d’après-midi : elles se font de plus en rares et sans originalité.

Seules les manifestations où l’on joue du chapeau restent encore accessibles.

MERCI POUR CETTE COMPASSION !

Valéry


PLU : Bétonnez, bétonnez !

Parfois en politique, il y a la théorie, puis la pratique. L’équipe de Madame Debras en fait une fois de plus la démonstration.
La théorie affichée consiste à préserver l’environnement et la qualité de vie dans une concertation revendiquée. Elle consiste également à vanter la réalisation d’infrastructures créant une atmosphère et une ambiance adaptées au site.
La pratique est toute autre ! La municipalité a décidé arbitrairement de modifier les règles de hauteur des murs sur le périmètre du futur parking des Bâchettes. En clair, il n’y a plus de limite à la démesure, tout est autorisé. Voilà une information qui ne manquera pas de concerner les habitants du village et de la colline des  Vignasses, qui risquent fort d’être pénalisés par cette mesure votée par la majorité municipale le 8 décembre dernier. Le fait qu’il n’y aura pas d’études d’impact et d’évaluation environnementale du projet aura pour conséquence la non prise en compte des enjeux et effets visuels catastrophiques dont ils seront victimes.
Nous sommes, bien évidemment, formellement opposés à cette décision et notre vote a été dans ce sens. Comment expliquer aux administrés, contraints par un document d’urbanisme (PLU) que la commune se soustrait à ces règles. De par la modification n°5 du PLU, tous les droits de bétonnage seraient permis!
Pendant qu’on y est, précisons que dans cette même délibération, la mairie prévoit un programme d’habitations avec des logements sociaux dans une zone dédiée à des bureaux, rue Fernand Léger, à Sophia Antipolis. Une zone sans commerce, ni école : il n’est pas sûr que cela donne de la cohérence au développement de la technopole et que cet emplacement soit pratique pour les futurs occupants.

Guillaume Fortune et Jean Pierre Dermit


A l’eau, mais à l’eau quoi !

Dans toutes les communes, les élus font en sorte de réviser à la baisse le prix de l’eau. 
A Biot, c’est l’inverse ! Les élus de la majorité ont décidé une augmentation de 9 centimes par mètre cube d’eau au motif qu’il faut financer des investissements, et ils ont présenté une délibération dans ce sens pendant le conseil municipal du 8 décembre dernier. Mais il y a un hic : les chiffres présentés étaient totalement incohérents. 
Nous avons en vain demandé des explications… et obtenu le retrait de cette délibération. Voilà qui a inspiré un administré qui nous a envoyé ce message, que je vous laisse découvrir:

Lors du CM du 08 décembre, notre élite municipale a une fois de plus démontré son insuffisance et sa légèreté devant les délibérations à l’ordre du jour.
Notamment celle sur la réévaluation de la taxe communale sur l’eau.
Mme Debras, toujours aussi peu familière avec les chiffres, s’est emberlificotée les tuyaux en tentant de faire boire, chèrement, la tasse aux Biotois.
Conception socialiste de défense du pouvoir d’achat de ses administrés, sans doute !
Ses maladroites tentatives d’explications, plus troubles que notre eau potable, n’ont pas convaincu.
Y compris le rapporteur qui semblait dépité par tant d’approximations…
Madame l’ex-institutrice devra revoir sa copie.
Une délibération qui tomba en eau… de boudin 

Caton


La ville de Biot boude le Téléthon!

Depuis 30 ans le Téléthon est une institution. Lancée à l’époque par deux pères d’enfants malades, cette manifestation a pour but de financer des projets de recherche sur les maladies génétiques neuromusculaires.
Cette trentième édition a donné lieu à une mobilisation extraordinaire dans plus de 10 000 communes de France.
Pas à Biot.
A Biot, depuis deux ans, le Téléthon n’existe plus et la solidarité envers les enfants malades reste lettre morte.
En 2015, les inondations sur la commune et les attentats parisiens du 13 novembre pouvaient justifier cette position, mais en 2016 l’organisation d’événements pour collecter de l’argent aurait pu être prévue. Le défi de la recherche  le vaut bien. En France trois millions de personnes souffrent de maladies rares et c’est bien l’avancée de la thérapie génique qui permettra un jour de leur redonner espoir.

Catherine Langenfeld


La fin de l’école Paul Langevin à Biot

Je suis triste. L’école Paul Langevin, mon école et celle de beaucoup de Biotois va fermer.

Située en plein cœur de Biot, construite dans les années 50 par les habitants, elle a accueilli plusieurs générations d’enfants et des enseignants mythiques. Les Biotois sont attachés à cette école qui est celle de leurs aïeux.

L’équipe de madame  Debras a pourtant décidé à l’unanimité, lors du comité consultatif de la vie scolaire du 29 novembre 2016 de sacrifier l’établissement, et seule l’opposition a voté contre.

Pour nous,  fermer une école n’est pas anodin.  C’est un symbole. Une école, ç’est la vie, l’éducation des jeunes générations, le patrimoine et la mémoire d’une commune. Ça ne se ferme pas. C’est impensable, inadmissible.

Les élèves sont en nombre suffisant pour occuper les 4 classes, et avec la volonté politique de construire 800 logements sociaux sur les prochaines années, la nécessité de scolariser de nouveaux enfants sera à l’ordre du jour à brève échéance.

D’aucuns rétorqueront que l’école St-Roch, dans laquelle seront transférées les 4 classes, n’est pas bien loin, à quelques dizaines de mètres et que les élèves ne seront pas dépaysés car ils déjeunent là-bas. On entend, info ou intox, aussi que l’actuelle mairie voudrait récupérer le bâtiment pour y installer d’autres activités. Je n’entends pas ces arguments.

Opposé à la disparition de ma petite école communale, j’ai signé la pétition lancée par les parents d’élèves sur le site mesopinions.com numéro 26604  Et ce n’est pas en tant qu’élu que j’ai posé mon nom  mais en tant que Biotois, ancien élève de l’école Paul Langevin.

Et comme nous n’en sommes pas à une incohérence près, les Biotois doivent aussi savoir que dès la rentrée de septembre 2017, les groupes scolaires Saint Roch et Eugène Olivari dépendront de l’inspecteur d’académie de la circonscription  de Valbonne contrairement  au groupe scolaire du Moulin Neuf qui reste sur la circonscription d’Antibes. Voilà qui promet  une belle pagaille pour les projets pédagogiques, le temps d’activité péri-scolaires et le transport des enfants.


POURQUOI, le protocole est-il une fois de plus bafoué?

Un an après la catastrophe qui a meurtri de nombreuses familles biotoises le 03 octobre 2015, une plaque commémorative a été inaugurée en l’Espace des Arts et de la Culture.

Si j’approuve cette initiative, je ne comprends pas que Madame Debras soit toujours en disgrâce avec le protocole malgré 16 ans d’expérience d’élue locale.
POURQUOI  “PAR” Ghislaine Debras : la préposition est inappropriée.
POURQUOI seul son nom y figure et non celui de l’ensemble du conseil municipal.
POURQUOI alors qu’un monument aux morts par catastrophe existe à l’entrée du vieux cimetière, la dite plaque n’a t elle pas été apposée sur celui-ci ou à proximité du lieu du drame.
En vertu de ce qui précède, une modification urgente de la plaque commémorative s’impose.

Christine Pelissier-Tabusso


Ils tournent le dos à la municipalité de Biot

“Biot, 1 an après”
Une facture et une fracture lourdes.

Que fait-on à Biot 1 an après les inondations ?
L’organisation de la manifestation des 7,8 et 9 octobre 2016 est une catastrophe : PERSONNE

Saviez-vous qu’il y avait des concerts ce week-end à Biot ?
Le premier soir de la manifestation, Madame DEBRAS n’a pas souhaité faire d’allocution pour lancer le concert de “son” “Biot 1 an après” : trop peu de monde ce soir là.

C’est donc une bénévole de l’Association Biot s’Honore qui a travaillé en partenariat avec la Mairie (gérant uniquement la partie artistique) qui a lancé le début des festivités.

Madame le Maire a attendu la 4ème représentation pour faire son allocution, là où elle a estimé être le plus entendue. Pour cause, beaucoup d’élus de sa liste étaient présents pour accueillir Ben Mazué, fils du premier adjoint qui était sur scène !

16 500 euros : c’est le coût global que la Mairie a dépensé pour “Biot 1 an après”, pour offrir tout au long de ce week-end :
– des ateliers pédagogiques sur les risques : vides
– une navette gratuite à disposition : vide
– un bilan de travail réalisé par la Mairie : une réédition du DICRIM (Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs) qui doit obligatoirement être réédité tous les 2 ans ALORS QUE LES TRAVAUX IMPORTANTS DE PREVENTION DES RISQUES MAJEURS N’ONT PAS ÉTÉ RÉALISÉS

Sur 147 717 euros de dons récoltés par le CCAS, seuls 100 000 ont été reversés. Le solde sera-t-il un jour distribué aux sinistrés ?

Sur 2 000 personnes (sinistrés et bénévoles confondus) contactées par la Mairie pour participer au pique-nique du dimanche, seules 150 étaient présentes dont quasi aucun sinistré.

DEVAIT-ON REELLEMENT FÊTER CE WEEK-END ?
Les Biotois ont répondu à la question.
La non-affluence est à l’image de l’insuccès de la politique des risques majeurs menée par Madame Debras : UN CUISANT ECHEC.

Certains font encore face à leur assureur, à leur banque, d’autres reconstruisent à peine une partie de leur maison : le traumatisme psychologique n’a pas disparu.

Ce qu’il manque aux Biotois c’est de l’action, des travaux, des soutiens, la volonté de tout mettre en oeuvre pour que cela ne se reproduise plus en un mot, de l’EFFICACITE, PAS DU VENT !

Ondine


Mal être des employés municipaux de Biot

Que se passe t-il dans notre bonne ville de Biot ?

De nombreux chefs de service et des agents municipaux de la mairie ont choisi de quitter le navire, c’est leur choix.
Et le choix de Madame Debras, c’est de recruter principalement dans sa famille politique, et en terre amie, souvent non loin de là, à Valbonne.

La nouvelle recrue n’est autre que l’attachée parlementaire du sénateur-maire Marc Daunis. Elle fera son entrée au cabinet du maire dès le 24 octobre prochain. A méditer…

Et que penser d’une lettre parvenue dans les boîtes aux lettres du médecin du centre de gestion de la fonction publique territoriale (plus simplement le médecin du travail), d’élus de la Région, du Département, de moi-même et des médias ?
Certes, ce courrier est anonyme et il convient donc d’être prudent. Pour autant, le texte mérite d’être analysé car il porte des accusations qui, si elles sont vraies, constituent de véritables risques psychosociaux.

A Biot, le taux d’absentéisme atteint des records, et l’absence ou l’opacité des missions jugées “irrationnelles” sont un frein à l’épanouissement dans la vie professionnelle.

Qu’en est-il de la politique managériale du maire? Elle est, si l’on en croit ce courrier, nulle.

Que faire, face à de telles accusations? Ce courrier évoque les suicides de France Telecom. Cela justifie pour moi une enquête sérieuse, soit pour faire taire les rumeurs, soit pour prendre des mesures d’urgence. La santé des employés biotois l’impose.

 

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Durcissement des règles inondations, double peine pour les biotois

Un an après les inondations du 3 octobre 2015, qui ont endeuillé Biot et la Côte d’Azur et ont fait de nombreux sinistrés, les services de l’Etat s’apprêtent à rendre publique la carte des “aléas inondations” que je vous laisse découvrir en avant première.

aleas-inondations-biot

Ce document va permettre de réviser le PPRI (plan de prévention des risques inondations) et le PLU (plan local d’urbanisme).

Alors que la crue de 2015 est sans précédent, elle s’apprête à devenir la référence. En clair, le périmètre entier du territoire communal inondé est classé en aléa fort, l’équivalent de la zone rouge de l’actuel PPRI.

Tout cela est consternant! C’est un véritable manque de la culture de l’eau.

Madame Debras s’étant trop tardivement intéressée à ce dossier vient seulement de solliciter des modifications à la Préfecture des Alpes-Maritimes, juste avant la présentation à la population du 12 septembre prochain.

Pourquoi aucune anticipation? Pourquoi aucune concertation préalable avec les services de l’Etat? Pourquoi les défaillances de gestion de crise qui ont amplifié cette catastrophe par des obstacles ou embâcles anarchiques ne sont t-ils pris en compte dans le porter à connaissance des aléas inondations de la Préfecture?

Pendant des mois, le seul discours prodigué en veux-tu, en voilà par Mme Debras était qu’il fallait s’habituer au changement climatique, et donc, aux inondations sur notre territoire.

Une politique responsable eut été de curer la Brague dans son lit et de rehausser les berges mais aussi d’assurer la maîtrise de la gestion des eaux pluviales de la technopole de Sophia Antipolis.

Comment ne pas envisager la suppression des buses de l’autoroute qui font barrage à l’écoulement de l’eau ou la création de bassins de rétention en amont?

Depuis cette catastrophe, qui a traumatisé tant de personnes, rien n’a été fait. Après avoir tout perdu, les sinistrés auront leur propriété dépréciée, invendable, sans possibilité d ‘extension des constructions existantes. Ils tombent sous le coup de la double peine.

Voila pourquoi la grogne des Biotois ne faiblit pas!

La justice est chargée aujourd’hui de déterminer les responsabilités dans la gestion de la crise pendant l’inondation. Même si nous nous interrogeons toujours sur l’alerte, ou plutôt l’absence d’alerte, sur l’absence de la Maire, nous ne faisons de procès à personne. Toutefois peut-on faire confiance à une élue si versatile pour défendre les administrés? (des rumeurs de l’enquête d’instruction ne nous informent-t-elles pas de sa présence au festival du livre à Mouans Sartoux au moment du drame).

Voir le plan détaillé


Tristesse et colère

L’été est terminé. Ces mois symboles de vacances ont été cruellement et lourdement endeuillés par la barbarie à Nice et à Saint-Etienne-du-Rouvray. Nos pensées vont vers les victimes et leur famille. Notre tristesse est grande et notre colère immense. Dans cette épreuve nationale, il nous faut lutter tous ensemble contre l’obscurantisme, et ne pas nous tromper de combat.

Conforter le mieux vivre ensemble et améliorer la qualité de vie à Biot constituent également notre priorité. Nous sommes inquiets sur l’impact de la future ligne nouvelle Provence Cote d’Azur. Les habitants seront invités dès cet automne, à donner leur avis sur le tracé et les gares à venir, et nous espérons que la municipalité aura su anticiper un inimaginable chaos environnemental, en excluant tout passage aérien.
La révision du plan de prévention des risques inondations élaboré par les services de l’état en collaboration avec la mairie est un autre sujet d’inquiétude et il semblerait qu’une très large zone du territoire biotois bascule en zone rouge. Pour les sinistrés, la double peine est à l’horizon, ils seront très à l’écoute des mesures qui seront prises pour les protéger et non pas les enfoncer davantage.
Que dire des bornes de la rue St Sébastien ? Elles font toujours parler d’elles et sont  déjà responsables de plusieurs accidents et de la déception des habitants du village.
Enfin, nous vous donnons rendez-vous les 20 et 27 novembre prochains pour les Primaires Présidentielles de la droite et du centre que nous organisons. Vous trouverez toutes les infos sur le site jeanpierredermit.fr

Jean-Pierre Dermit et l’équipe “Restons forts pour Biot”


MARIO – NETTE : Un naufrage programmé

Lui, c’est MARIO

Il habite un Palais à Paris qu’il a, paraît-il, transformé avec l’aide de quelques amis écolos en basse-cour (pétaudière serait plus exact)

Elle, c’est NETTE

Elle réside à Biot dans ce qu’elle qualifie d’endroit le plus créatif de la Côte d’Azur (on va s’en apercevoir).

Etant de passage chez son papa, Mario décide de rendre visite à Nette.

En homme le plus normal du monde bien que souvent accompagné d’un coq (pas Balthazar d’Antibes, non, celui qui vient d’Espagne dont il a difficile à clouer le bec) il prend son pédalo.

Elle, vêtue d’un ensemble de marque (sans étiquette) et d’une écharpe tricolore autour du cou, chante au bord de l’eau “Hé oh, Hé oh voilà notre Mario”

Lui réplique par “Douce France”

Insouciance ? Non ,coupable légèreté.

Chemin faisant il aperçoit une boulangerie (doux souvenir de croissants de la rue du Cirque) et propose à Nette une pause romantique.

Que non dit-elle, n’écoute pas le chant des sirènes.

Cet endroit est maudit, d’ailleurs personne ne m’y invite (comprenne qui pourra)

On ne badine pas avec la vie des gens !

Tu as raison, n’accordons pas trop de place aux hommages funèbres : Agissons !

N’attendons pas qu’un kamikaze ou autre nous fasse exploser.

A ce propos, j’ai résolu le problème dit-elle: j’ai installé des bornes pour condamner l’entrée du village et j’ai pris comme adjoint un chasseur.

Il ne partage pas mes convictions, peu importe, il n’a pas inventé la poudre !

Ici, interdiction absolue à tout type de libre circulation.

Chez moi dit Mario, je mets des bracelets sous surveillance électronique aux méchants, mais çà ne marche pas !

Pas de souci, Mario, viens au Repair Café. On va t’arranger cela y compris tes vieilles casseroles et ton scooter.

De plus, par précaution ajoute-t-elle,  j’organise des banquets citoyens où l’on cherche les invités et j’engage musiciens et chanteurs qui continuent à brailler sans s’apercevoir un seul instant que le public a déserté depuis longtemps.

Moi dit Mario, j’écoute et j’entends rien.

Moi j’entends dit-elle mais fais semblant de rien. Je laisse les autres décider pour moi.

Les voisins vigilants, les voisins solidaires, que c’est doux le vivre ensemble hein Nette !

Nous avons renoué avec les plaisirs simples dans le cadre d’une juste dépense !

Comme toi, avec mes amis bobos écolos, j’ai été jusqu’à planter des légumes devant la porte de la Mairie.

Tu vois, Nette, moi j’ai ma boîte à outils et toi tu as la panoplie du parfait jardinier (Tout un art de vivre).

En plus ajoute-t-elle, je propose des actes forts comme Le Comptoir des Initiatives, moi j’ai le Tour de France des Réussites dit Mario (c’est depuis lors qu’il loge à la Lanterne…rouge)

La petite histoire retiendra qu’elle le raccompagna en pointu mais que, tellement absorbés par leur lecture (La Politique pour les Nuls) ils sombrèrent sans même s’en rendre compte.

Ephémère destin !

Poussière d’Etoile


Les buses de Vinci-Escota sont à la peine

Onze buses canalisent la Brague sous l’autoroute.
Avec le temps, deux buses sont rouillées à la base et partiellement cisaillées, ce qui menace leur résistance à la compression.
L’entreprise Garrelli effectue des travaux qui devraient être terminés courant septembre 2016.
Elles ont été curées et le pompage des eaux résiduelles est en cours. L’étape suivante consistera à les sabler puis à les renforcer avec du béton armé et fibré sur une hauteur approximative de 40 à 60 cm sur toute la longueur, ce qui limitera d’autant le passage de l’eau.
Il est fort probable que les autres subiront le même sort à terme.
1 an après la catastrophe du 3 octobre 2015, le problème des buses s’aggrave et reste entier.
Toujours aucun travaux d’annoncé pour les supprimer afin que la Brague retrouve son lit naturel.
Combien de dégâts et de décès faudra t-il encore avant que Vinci-Escota et les instances concernées prennent conscience de la gravité de la situation et de la très grande vulnérabilité des populations limitrophes ?

Jean Philippe Prevost


Le Domaine des Clausonnes de Biot en colère !

Encore une pétition contre la Municipalité Debras.

Après :

  • les habitants du village mobilisés contre l’installation des bornes de l’entrée de la rue Saint Sébastien,
  • les parents d’élèves de l’APE du Moulin Neuf pour protéger les enfants des camions
  • et les habitués de la boulangerie “la mie et moi ” limités dans leur stationnement,

aujourd’hui c’est au tour des propriétaires du Domaine des Clausonnes d’être en colère.

Une pétition circule depuis le 26 mai dernier (voir ci-après) et énonce les griefs à l’encontre de la Ville. La grogne et le mécontentement montent !

Jean-Pierre Dermit et l’équipe “Restons forts pour Biot”
www.jeanpierredermit.fr

jeanpierredermit petitiondomaine des clausonnes

 


Halte à la barbarie !

La barbarie a encore tué et blessé des innocents. Cette attaque terroriste endeuille Nice et la France entière.
Nous sommes révoltés et tellement tristes.
Toutes nos pensées vont aux victimes, aux familles endeuillées, aux personnes hospitalisées qui luttent contre la mort.

Jean-Pierre Dermit et l’équipe “Restons forts pour Biot”
www.jeanpierredermit.fr


Madame Debras, vous n’êtes pas une démocrate !

En claquant la porte du conseil municipal, ce 18 mai 2016, j’ai fait état de ma très grande colère. Mais je ne vous ai pas fait part de ma tristesse.

Colère, car l’assemblée municipale avait à débattre de la création et de la composition d’une commission extra municipale sur les risques naturels.
Il se trouve que depuis 40 ans, je participe à la vie le la cité ( j’ai été élue pour la première fois aux côtés de Marcel Camatte), en 2008 sur les rangs de la majorité et depuis 2 ans sur ceux de l’opposition.
Depuis 1987, je suis membre de l’ASLIB (association syndicale de lutte contre les inondations du bassin de la Brague) car je sais que mon village peut être victime de risques majeurs. Je ne prétends pas être une experte, mais cela fait tout de même presque 30 ans que je travaille sur ce dossier, ayant été moi-même sinistrée à plusieurs reprises.  L’association, apolitique, comporte 150 membres, et voilà que vous  créez  une commission en l’excluant délibérément. Vous préférez des représentants de secteurs non concernés par les inondations et vos amis.

Je suis également membre de l’association des Soulières Vallée Verte qui s’est également beaucoup investie en son temps sur le PPRIF. Ces quartiers sont directement concernés par le risque incendie !

Au conseil municipal du 18 mai dernier, j’ai voulu prendre la parole au nom de ces associations oubliées, au nom de ces Biotois méprisés mais vous m’en avez privée. Alors oui, je suis en colère.

Le jour de votre installation Mme Debras,  vous déclariez « je veillerai à cultiver un climat apaisé et respectueux. Je serai attentive à tous ». Oui, madame Debras, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent et je suis triste, car en refusant de me donner le micro, c’est la démocratie que vous bafouez.

Nicole Pradelli


L’ENQUÊTE » de L’ASEB-AM au secours de … Debras à Biot?

Le 15 avril dernier à Sophia Tech et le 23 de ce même mois à la salle Gilardi , l’ASEB AM (Association de Sauvegarde de l’Environnement de Biot Alpes Maritimes) rebaptisée maladroitement pour la circonstance (Association de Sauvegarde de l’Environnement du versant de la Brague et des Alpes Maritimes) organisait une réunion publique portant sur l’inondation du 3 octobre 2015.

J’étais présent, curieux de comprendre comment on pouvait jouer aux détectives alors qu’une véritable enquête de gendarmerie venait d’autoriser le Parquet de Grasse à ouvrir une information judiciaire suite aux dysfonctionnements dans la gestion de crise.
J’ai découvert que deux des enquêteurs de l’ASEB faisaient partie du comité de soutien du Maire actuel (sources www.debras2014.fr).

L’un a fait carrière chez un des grands bétonneurs de la Côte d’Azur et pris de remords, a subitement manifesté une conscience environnementale… !
L’autre un directeur de recherches au CNRS physico-chimie Paris Tech (Sophia Tech, faites le lien…)
Certains membres de cette association ont été également des soutiens inconditionnels de Debras durant sa campagne électorale.

J’ai remarqué aussi que la promotion de ces réunions a largement bénéficié des supports de communication de la Mairie, (newsletter, réseaux sociaux, site web, affichette sur domaine public etc….) pourtant la foule n’était pas au rendez vous. C’est vrai que lorsqu’on nous présente des mesures de débit d’eau en m2 au lieu de m3 seconde, je me suis demandé ce que je faisais là.

Je suis reparti déçu et triste de constater le manque d’impartialité d’une association jouant de solidarité politique envers un Maire défaillant.

Fischerman


HE OH, HE OH, VOILA LES ECOLOS !

Un vent violent vient de me déposer entre une barrière en bois et une botte de foin : un lieu étrange.
Devant moi, des plants de tomates, du persil, du basilic : l’accueil en mairie d’un village du sud de la France pour nous faire découvrir la deuxième édition des souffleurs d’avenir à Biot.
Je m’engage dans la rue principale.
A gauche, une sorte de chaise à porteur: une joëlette.
Au milieu de la rue, un groupe de canards bien vivants qui s’interrogent sous l’oeil vigilant de deux chiens.
Derrière eux, sur des échasses, une sorte d’énorme abeille toute verte, du miel, du fromage, du pain d’épices, des cosmétiques, des gâteaux, des plantes.
Puis une pancarte “Echange de graines” probablement destinées à des colibris.
Une autre “On achète avec des noisettes” certainement réservée aux écureuils et bien non, c’est la monnaie collaboratrice du site.
A nouveau au milieu de la rue un groupe d’enfants sous les ordres d’une adulte qui tapent sur des bâtons, tous convaincus de faire partie d’un grand orchestre symphonique.
Puis un stand “compost” avec au menu épluchures, restes de repas, feuilles mortes, fleurs fanées, ce qui doit certainement apporter la joie de vivre car à côté on fabrique des clochettes en papier porte-­bonheur.
Je progresse et là des flèches invitant à se rendre soit au jardin permacole et à l’aquaponie soit à la cuisine locavore. Vous avez dit…bizarre!
Je choisis de continuer dans la rue principale quand soudain je suis aspergée d’un liquide d’un froid glacial : c’est à ce qu’il paraît destiné à me procurer une sensation de légèreté.
Je continue mon périple, j’arrive sur une placette où l’on joue avec une ficelle
Puis une autre placette : là, on me propose de fixer le soleil pour ensuite procéder à un maquillage “astronomique”.
Pour suivre, des produits ménagers à base de vinaigre pendant que sous une tente, une famille s’amuse en réalisant des petits poissons et autres bestioles en osier et que le voisin fabrique des instruments de jonglage.
« Partout on teste, on goûte, on se lance ».
J’ai déjà arpenté sept zones différentes et je ne sais toujours pas où je suis Sept, sept…mais cela signifie une fin de cycle donc un changement lorsque quelqu’un m’interpelle pour me signaler que je suis dans une “ville en transition”
Et voilà, BIOT se transforme en BIO ce qui explique que toutes les tables y sont rondes pour faciliter les échanges, les liens car ici pas de bla bla : tout y est cent pour cent biologique, sans produit chimique, sans conservateur et aussi sans gaz propulseur.
Et ce n’est pas tout, après une descente : un village dans le village où l’on teste des vélos électriques circulant d’un “quartier” à un autre et d’un “espace” à un autre;
Ouf, c’est un village temporaire mais … écologique.
Il répond au nom d’ALTERNATIBA et a pour dada les conférences où interviennent Front de gauche, NPA, PS, EE­LV.
Soudain l’on me propose d’adhérer à la banque éthique me rappelant le coup de pouce de Noël Mamère : là, j’ai fui à toute vitesse par peur d’être “fauchée” en me posant la question : S’agit-­il d’une vision de gentils écolos ou d’une manifestation à portée politique visant à sortir du capitalisme c’est­-à-­dire en créant une société sans conservateurs mais d’un tout autre genre que ceux cités plus haut?

Poussière d’Etoile


Inondations du 3 Octobre 2015 à Biot

C’est au double titre d’ancien président de l’A.S.L.I.B et de sinistré à La Verrerie de Biot, que je réagis à la suite des dernières inondations du 3 au 4 octobre dernier. Ceci afin que les travaux nécessaires et indispensables pour qu’une telle tragédie ne puisse plus se reproduire, que la crue soit centennale ou plus.

En effet, ce qui était redouté, après un avertissement en 2005, s’est produit : il y a eu mort d’hommes avec des dégâts matériels gigantesques.

1. Il faut à tout prix revoir le système d’alerte, les annonces par haut-parleur, les caméras de surveillance, les mesures de hauteur de crue en amont. Si un tel système avait fonctionné après une alerte orange de la préfecture, en fin de matinée du 3, il est probable que les 3 pensionnaires de la maison de retraite auraient été montés à l’étage et les riverains menacés auraient pu mettre à l’abri une partie de leurs biens. Il est paradoxal d’entendre des exercices de sirènes chaque premier mercredi du mois et de ne rien entendre quand la crue menace.

2. Tout système de prévention, bassin comme calibrage, ne peut être efficace qu’avec un programme de nettoyage des bassins de rétention, des lits de vallons ou rivières, au minimum semestriels : en septembre et février, avant les périodes habituelles de pluie. Sinon, les embâcles vont créer des poches importantes d’eau qui en éclatant ravagent l’aval.

3. Une étude hydraulique doit être menée pour remettre en cause le plan de protection en cours : plan qui de fait n’a pas fonctionné. Car malgré, les bassins de rétention – Jas de Madame et de la Baume – un calibrage, le vallon des Combes a tout ravagé du bassin jusqu’à la Brague. Par ailleurs, cette étude doit également estimer le coût de la mise sous cadre des vallons, ce qu’a toujours réclamé mais pas obtenu l’A.S.L.I.B. C’est ce qui se fait dans tous les milieux urbains et qui supprime le besoin d’entretien des berges, en permettant en plus après aménagement des sols, un étalement du débord éventuel en surface.

4. Pour ce qui concerne la Brague le curage aval régulier à partir de la Romaine est une exigence évidente, à la lumière de l’ampleur de la crue de ce quartier. D’autre part avec le débord important de la Brague sur l’autoroute, le problème du passage par buses de la rivière sous l’autoroute doit être sérieusement réétudié. Le passage sous un pont est indispensable car les embâcles sont là inévitables, et si la prochaine fois, le talus de l’autoroute cède ; une vague type « Malpasset » risque de faire des centaines de morts en aval, à Marineland, dans les campings, à Antibesland, etc…

La force destructrice de la dernière crue de la Brague repose la question des barrages ralentisseurs de crue et de flux entre Biot et Valbonne. Cette question posée, suggérée par l’A.S.L.I.B depuis longtemps doit être cette fois-ci, sérieusement considérée.

5. Il faut influencer les P.L.U. (plan local d’urbanisme), pour que les règles s’adaptent à l’évolution climatique avec des constructions « sur pilotis », dans les zones inondables et l’obligation dans ces zones de construire des parkings en silos, etc… Il ne sert à rien de lutter contre le « bétonnage » car la pression démographique et l’évolution du climat sont des réalités qui s’imposent et auxquelles il faut s’adapter.

6. Il est plus que temps que la prise en compte de la prévention des inondations soit traitée au niveau des bassins versants donc de la CASA (communauté d’agglomération de Sophia-Antipolis) et non au niveau des communes. Cette aberration fait que la Valmasque dont le débit, depuis qu’elle draine les territoires de Sophia, est quasiment ignoré alors qu’elle influence fortement les crues de la Brague.

 

Jean Lechaczynski
Ex Président de l’A.S.L.I.B.
Ex PDG de La Verrerie de Biot


A Biot, Le bateau coule et les associations écopent dans une coque trouée

La première « grande » manifestation portée par la municipalité actuelle a été Pignon sur Rue, en partenariat avec l’association Karwan. Pour les personnes qui s’en souviennent, Pignon sur Rue était un événement sur le thème des arts du cirque et de la rue. Au-delà de sa fréquentation « très importante pour une première » cette manifestation n’a pas été reprogrammée pour cette année. 5.500 visiteurs sur 3 jours, ce qui fait un peu moins de 2.000 personnes en moyenne. Contre 50.000 visiteurs pour les Templiers.

En mars la rue Saint Sébastien a été animée par le Biotifulday. Organisée sous l’impulsion d’une association en faveur des sinistrés du 3 octobre 2015. La municipalité n’est donc pas intervenue dans la mise en place et le dynamisme de cette journée. Dans le numéro du printemps 2016 de Biot Infos, Madame le Maire parle dans son édito de son « ambition culturelle » avec les Heures Musicales de Biot, encore organisée, rappelons le, par une association.

Nous voyons à travers ces quelques exemples, que la cohérence politique pour redynamiser la ville n’est en fait qu’impulsée par le panel actif des associations biotoises. 124 jours d’animations Madame le Maire ? Mais combien de jours sont animés par la municipalité ?

Du 29 avril au 1er mai les Souffleurs d’Avenir s’installent pour une 2ème édition. Une plus grosse ampleur mais un calque de la manifestation Biot Nature et Environnement façonnée par la précédente municipalité. Sans surprise, cette manifestation prend une connotation politique avec le mouvement écolo Alternatiba 06. On peut se poser la question s’il y a bien une vision culturelle ?

Et demain ?

On nous a parlé de « 4 grandes manifestations » étalées sur l’année pour dynamiser la Ville de Biot. Mais encore ? Quelles sont-elles ? Biot ne se distingue pas aux niveaux touristique et culturel comme les villes alentours. Cannes est au cinéma ce que Menton est au citron ou encore Antibes Juan les Pins est au Jazz. La stratégie événementielle n’est en cohérence avec rien d’autre que l’organisation actuelle de la municipalité, inerte et sans objectif. L’adjointe à la culture a vite jeté l’éponge et même les employés municipaux quittent cette désorganisation. À l’image de la responsable culturelle et événementielle arrivée 1 an et demi plus tôt et démissionnaire. Mais ne vous en faites pas ! Madame le Maire va arranger cela, on trouvera bien une association pour l’aider dans cette rude tâche (À bon entendeur …).

Ondine


Une gare LGV à Sophia Antipolis: attention danger!

La prochaine gare de la ligne nouvelle n’est plus à Mougins mais sur la commune de Valbonne, dans la technopole de Sophia-Antipolis !

L’information a été délivrée ce 11 avril 2016 en plein conseil communautaire de la Casa. Depuis des années, RFF planche sur une ligne grande vitesse Provence Côte d’Azur entre Marseille et Nice. Dans les Alpes-Maritimes, elle suppose la construction d’une gare multimodale à Nice, puis d’une autre gare dans l’ouest du département. Jusqu’à récemment, cette dernière était prévue au nord de Mougins, dans le quartier des Bréguières. Mais le maire, les élus de la majorité, comme de l’opposition  ont fait savoir qu’ils ne voulaient pas d’un projet refusé par toute une population. Voilà qui n’est pas sans incidence pour l’espace biotois. En effet, le tracé sud impliquait un passage en souterrain sous la colline des Vignasses puis sous le village de Biot pour tracer vers Mougins via les Clausonnes ,ce qui n’était pas concevable. Nous avions d’ailleurs dénoncé les carottages effectués sur ces secteurs  en catimini.  Le nouveau tracé  décalé plus au nord ouest n’est pas plus acceptable. La nouvelle gare voulue par RFF sera désormais située dans le quartier du Fugueiret, sur la commune de Valbonne, en plein coeur de la technopole de Sophia-Antipolis. Sans faire de la politique fiction, il n’est pas illégitime d’envisager que cet axe (Nice – Sophia Antipolis-Valbonne) passera à coup sûr dans nos quartiers nord-ouest de la commune, Bois Fleuri, Soulières, Issarts ou Saint Julien. La ligne sera t-elle enterrée ou aérienne? Personne ne peut répondre à cette question à ce jour. Mais les récentes inondations de la Brague ajoutées au coût d’une ligne enterrée font craindre le pire. Imaginez une ligne de grande vitesse sur ce territoire conduirait tout simplement à détruire la qualité de vie des habitants, sans parler de l’anéantissement de la faune et la flore.
La concertation publique approche, mobilisez-vous pour donner votre avis !


L’illusion participative au coeur du PLU à Biot (06)

La révision d’un PLU représente un enjeu d’avenir et une tâche lourde d’importance qui dépasse la seule compétence des élus.

Le recours à un bureau d’études pour accompagner l’élaboration de ce document d’urbanisme est, à mon sens, incontournable et offrir aux biotois l’opportunité d’échanger et d’apporter toutes remarques permettant l’enrichissement de ce projet mérite d’être souligné.

Fort est de constater que Mme la Maire continue de faire illusion, probablement inspirée par les artistes de “pignon sur rue”!

Les ateliers participatifs ouverts à la population ont donné l’illusion de débattre, d’exprimer son avis, voire de peser sur les décisions qui la concerne.

Dans les faits, cette pseudo démocratie participative, chère aux socialistes et à leurs adeptes, n’a été au mieux qu’une pseudo consultation pour faire valider des décisions déjà prises ou comme je le redoute, la lourde signification que les élus de la majorité sont à court d’arguments et de solutions…

J’ai également la faiblesse de penser que ces ateliers, certes fort bien organisés, par un bureau d’études spécialisé dont la seule ambition est d’être la voix de son payeur, reflètent un coup de communication.

En effet sous couvert de participation de ses administrés toutes obédiences confondues, la Maire cherche à entretenir une confusion et une ambiguité, tout en essayant d’en tirer un profit symbolique : rendre le projet indiscutable !

N’étant pas d’esprit chagrin, je refuse l’idée que ces dispositifs participatifs seraient également un outil managérial, pour faire pression sur les services administratifs, accroître leur réactivité avec pour seule motivation pour Mme la Maire, de reprendre la main sur des fonctionnaires démotivés…

Tout laisse à penser qu’après les conseils de quartier, les ateliers PLU, nous devons nous attendre à d’autres appels incantatoires qui sonneront comme des appels à l’aide d’une illusionniste en mal d’inspiration.

Caton


Guilaine Debras aurait-elle séché les cours de savoir-vivre?

Emue par le désastre provoqué par les inondations survenues en octobre dernier à BIOT, j’ai adressé à sa mairie, le 7 octobre 2015, un chèque de 500 €. Je suis une ex-comptable retraitée de 77 ans. Pour moi, il ne s’agissait pas d’un geste anodin ni d’une somme dérisoire mais d’un devoir de solidarité.

Mon compte ayant été débité mais sans nouvelle de la Mairie de BIOT, je me suis demandée ce que cette somme était devenue et si elle n’était pas tombée entre de mauvaises mains.

Le 11 décembre 2015, j’ai téléphoné à la mairie pour avoir des nouvelles de mon envoi. Une employée m’a renvoyée sur le CCAS m’informant que cet organisme gérait les dons. J’ai téléphoné à cet organisme. Une employée m’a répondu que je recevrais sous quelques jours un accusé réception. Quatre mois et demi après mon envoi initial, je ne sais toujours pas ce qu’il en est !

Je veux bien comprendre qu’il y a eu des urgences et des priorités mais je trouve cavalier et discourtois de ne pas avoir  été au moins informée de sa réception.

Que penser ! Ne sachant à qui m’adresser, je me tourne vers vous un peu par hasard.”

Denise PORTIER


L’association “Réussir Ensemble Saint Philippe” à Biot a décidé de jeter l’éponge  à Biot.

Elle l’a annoncé lors de son ultime assemblée générale le 3 mars 2016.
Elle fut créée en 2009, quelques mois après l’installation de différents commerces dans le nouveau centre St Philippe. Son ambition était noble. Il s’agissait de créer un véritable lieu de vie pour les étudiants, les actifs et les habitants de Sophia-Antipolis.
7 ans plus tard, ceux qui se sont impliqués pour faire vivre ce centre en ont assez.
Il est en effet difficile de fédérer autour d’un projet commun, mais la tâche devient bien ardue quand la concertation avec le bailleur, et pire, avec les élus locaux (autrement dit l’équipe municipale de madame Debras) est quasiment inexistante.
Nous regrettons la dissolution de cette association, mais nous saluerons le beau geste des sociétaires : ils ont décidé de verser les fonds de trésorerie aux sinistrés biotois.

Jean-Pierre Dermit


Payez braves gens!

28 avril 2014
Madame Debras vient d’arriver aux affaires et prend une décision surprenante (que nous avons d’ailleurs signalée dans le Biot Infos de l’été 2014) : il s’agit de la facture d’eau.
Bien que le budget assainissement dégage un excédent de près d’un million d’euros, elle décide d’augmenter de 20 % la redevance du même nom soit 20 centimes d’euros par mètre cube consommé. Cherchez l’erreur!

10 décembre 2015
Comme si cela ne suffisait pas, le conseil municipal (hors élus de l’opposition) décide de faire grimper une fois de plus le prix de l’eau sous prétexte de prendre en compte une nouvelle convention de traitement des eaux usées qui lie la ville de Biot à la ville d’Antibes.

Pourquoi une nouvelle convention ?
Parce qu’Antibes  a tout simplement décidé de porter la capacité de traitement des eaux usées de la station d’épuration de La Salis de 172.000 à 245.000 équivalents habitants ce qui revient à prendre en compte l’évolution de croissance de la population antiboise.

En quoi, nous Biotois avons-nous à financer les travaux d’extension de cet équipement induisant dès 2017 une nouvelle augmentation de notre taxe d’assainissement.

Combien allons-nous payer ? Une fois de plus une question sans réponse !

Deux augmentations en peu de temps, tout simplement parce que Madame Debras doit s’attacher au fait que l’eau c’est la vie et que la vie n’a pas de prix.

Il faut arrêter de nous prendre pour des pigeons!


Car c’est bien de bornes dont il s’agit !

Elles sont deux à être enfoncées à l’entrée de la rue St Sébastien et n’attendent qu’à surgir mais dans quelles circonstances, nul ne le sait.

Aussi, en l’absence de concertation, toujours tant prônée par Madame Debras, les questions fusent et la colère gronde.

Les questions :

1. Y aura-t-il des horaires dédiés ?

2. Un badge nominatif sera-t-il fourni aux habitants afin qu’ils aient accès en toutes circonstances à leur domicile ou leur   garage, notamment pour les personnes à mobilité réduite. De même pour les commerçants et leurs employés.

3. Comment se fera l’accès au village pour :

  • les services de santé et de secours?
  • les taxis?
  • les fournisseurs?
  • les livreurs tels Houra, Thiriet, TNT, DHL, GLS, Mon colis privé et d’autres dont on ne peut prévoir l’heure de passage?
  • les entreprises devant intervenir dans le village ?

4. Les bornes ne risquent-t-elles pas d’être totalement levées pendant les manifestations ?

5. Comment et par qui seront-telles actionnées ?

6. Y aura-t-il un signal sonore ou lumineux au moment où elles sortiront de terre ? Il en faudra de peu à celui attablé en terrasse du Bar du coin pour se retrouver, en reculant son siège, à cheval sur une des bornes : bel exercice de lévitation en perspective!

Les réponses :

  1. Celle de la municipalité : Pour plus de sécurité et de sérénité des habitants et des visiteurs qui s’appuie sur le fait que l’essentiel des animations, événements, rencontres et échanges s’organisent au village.
  2. Celle des habitants qui ne contestent pas la nécessité de lutter contre les stationnements irréguliers et de préserver l’espace piéton mais qui refusent de subir une décision unilatérale bien peu démocratique et de surcroît absente de toute communication et de mode d’emploi.
  3. Celle des commerçants qui s’inquiètent de voir un obstacle aux activités économiques et touristiques.

ALORS ?

  • Une pétition circule et a déjà recueilli plus de 200 signatures face à une municipalité encore une fois très floue dans ses décisions.
  • La grogne se soulève, les bornes feront-elles de même mais quand et comment?  Là réside toute la question.

L’instabilité due à la vétusté de certains volets de la partie arrière de la Maison Neuve située rue St Sébastien m’interroge et m’inquiète depuis de longs mois.

J’ai souvent pensé que cela pouvait nous tomber dessus et bien, nous y sommes : ça nous tombe dessus!
Un volet situé au deuxième étage juste devant la boutique d’Albert et Patricia (Le Mas des Orangers) vient de se démanteler ne laissant accroché que son encadrement (pour combien de temps?) alors que le reste se balade en pièces détachées dans la rue des Roses.

Ce n’est pas faute d’avoir en son temps averti la Police qui a contacté la locataire.
Ce n’est pas faute de preuves : des photos attestent que les pentures en queue de carpe fixées par des boulons se désolidarisent de la structure.
Ce n’est pas faute d’un précédent : un semblable volet s’est déjà détaché dans les bras de la police appelée juste avant sa chute.

Les volets tombent, personne ne bouge et pendant ce temps Madame DEBRAS concerte.

Maroussia